"Sans le suivi et les aides, je serais à la rue"
X. a bénéficié d’une aide financière de la Fondation et d’un accompagnement qui lui ont permis d’éviter la rue.
En 2020, le jeune locataire avait contracté une dette de 300 euros relative à sa consommation d’eau. Traversant une période difficile de sa vie, ce n’était pas la seule à l’époque et les factures s’entassant, X., au RSA, était en situation d’endettement important.
« Je n’étais pas à l’aise dans ma vie. Le déclic est venu quand j’ai reçu un avis d’expulsion de mon bailleur social, j’ai voulu me reprendre en main. »
X. a donc directement contacté son bailleur qui l’a renvoyé vers le centre médico-social le plus proche où une assistante sociale l’a pris en charge et mis en contact avec l’association « La Sauvegarde 56 » pour la gestion de sa dette.
« J’avais du mal à gérer mes papiers, à comprendre les factures. Avec mon addiction, cela m’empêchait aussi de me reprendre en main et de me rendre à des rendez-vous. »
Grâce à l’accompagnement dont il a bénéficié pendant plusieurs mois, un plan d’apurement de la dette a pu être mis en place et le locataire a la reprise du versement des APL a pu être effectuée. Grâce à ce suivi, le jeune homme a commencé à remonter la pente et à régler ses problèmes d’addiction.
« Sans le suivi régulier psychologique que j’ai eu et l’aide financière de la Fondation, je serais à la rue ou retourné chez mes parents. Tout cela a été un tremplin pour moi. J’ai plus le sourire qu’avant, j’ai envie de faire plus de choses, c’est sûr ».
Aujourd’hui, X a terminé sa formation de développeur web à distance et cherche activement du travail. Parallèlement, il sollicite son bailleur face à la dégradation de son logement : nombreux problèmes d’humidité ; invasion d’insectes (mouches et fourmis) ; problèmes d’infiltration dans les sanitaires et ventilation inexistante. Jusqu’à présent, le bailleur n’est pas intervenu…